Le virus de la voile
Le virus de la voile attrapé trente ans plus tôt et une émission de Thalassa centrée sur des enfants malades ont en fait motivé la recherche d’un grand bateau et l’achat du Bora Bora. Et les contacts ont été multipliés avec des structures et des associations concernées par les enfants en suivi médical.
L’expérience de séjours en mer ayant été menée à plusieurs reprises, Jean- Claude Allègre sait maintenant que le plus important est à la fois là et ailleurs.
Là parce que les enfants qui participent ont plusieurs fois montré leur satisfaction, voire leur émerveillement.
Ailleurs, car l’objectif était et reste de faire des vidéos de ces croisières pour montrer à ceux qui ne peuvent partir que l’espoir demeure, que le dé-paysement doit rester possible.
La mésaventure des termites
Que le propriétaire du grand voilier prenne des quarts à la barre ou se re-trouve derrière les fourneaux (rôle qui, semble-t-il, lui revient de droit), le Bora Bora a repris la mer le week-end dernier.
L’aventure n’allait pas de soi, la coque ayant été découverte peuplée de termites (notre édition du 20 juin).
Mais, sondages et expertises faits, l'option a été rapidement prise de refaire cette coque à neuf.
Le Bora Bora vogue à nouveau.
Il représente aujourd'hui l’objectif de celui qui, ayant perdu sa mère très jeune, sait ce que l’enfance peut représenter. De celui qui, privé de randonnées alpines par son accident de voiture, a pris l’océan pour autre terrain de jeu et de solidarités. De celui à qui l’empoisonnement du foie a fait comprendre l’importance des rêves. « C’est parce que les enfants hospitalisés n’ont peut-être pas les mêmes capacités à se créer des rêves que j’ai eu envie de les aider », dit-il aujourd’hui.
Les Matelots de la vie
Cette démarche passera dans quelques mois par la présidence de l’association des Matelots de la vie, que Jean-Claude Allègre va prendre en fin d’année, et par les croisières, pour petits et grands, qui seront alors programmées.
« Ce qui est bien, conclut Jean-Claude Allègre, c’est le regard des vrais marins qui voient le Bora Bora et le trouvent beau. Et les 1.500-1.600 personnes qui sont venues nous voir, ce week-end, dans le port de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Ça, c’est bien ».
Cliquez sur l'image ci-dessus pour lire l'article complet et le voir en grand Le Bora-Bora a un matelot pour la vie