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Seize « Matelots de la vie » ont préparé à Piriac-sur-mer deux nouvelles expéditions pour l’été prochain. La presqu’île s’est attachée à ces gamins en rémission de maladies graves qu’une association bauloise emmène depuis 2006 naviguer chaque été.
Le pornichétin Jean-Yves Chauve n'est pas que le médecin historique du Vendée Globe...
Marin lui-même, Jean-Yves Chauve aide aussi des enfants malades... et des plaisanciers au long cours à embarquer pour réaliser leurs rêves.
Presse Océan : Vous avez été élevé en début d'année eu grade d'officier du Mérite Maritime, une distinction qui vous honore ?
Jean-Yves Chauve : "C'est toujours agréable d'être reconnu, en plus par l'État Français. C'est vrai que je me suis beaucoup investi dans ce monde pour améliorer la qualité de vie des marins en général et des coureurs au large en particulier".
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Tous les ans, l’association Les matelots de la vie permet à des groupes de huit adolescents guéris ou en rémission de maladies graves de partir en expédition trois semaines.
Ils sont jusqu'à ce soir en stage au camping Le Ranch pour se connaître et effacer les dernières appréhensions.
Après la maladie, le jeune équipage des Matelots de la vie est prêt à en découdre avec la mer.
Du 11 juillet au 22 août, ces treize ados, guéris ou en rémission, embarqueront pour deux expéditions de trois semaines à bord du vieux gréement « Notre-Dame-des-Flots ». A Piriac où ils sont venus se former en fin de semaine, on a pu faire connaissance. Une chouette rencontre, riche d'enseignements.
Les Matelots de la Vie ont débarqué vendredi après trois semaines d'expédition.
Ces huits ados en rémission ont vécu des moments intenses partagés par Loïck Peyron.
Le Bora Bora, ce ketch de 28 m, s'est amarré au port de Pornichet vendredi. A son bord, "les Matelots de la Vie" ont débarqué après une navigation riche d'expériences accumulées au cours de leur périple qui a commencé à Brest. Un voyage inoubliable pour ces enfants qui ont été confrontés à la maladie et qui ont redécouvert le bonheur du vivre ensemble et du partage. Clément évoque les escales à l'Ile de Sein et à Lanildut. Mathilde, elle, n'a pas détesté faire la cuisine : « J'ai éprouvé ce qu'était la vie à bord, quand c'était mon tour, j'ai participé avec plaisir, faire la vaisselle ça fait partie de la solidarité. »
